Notre projet associatif

Que fait notre association Apicool ?

Son objet principal est de mieux faire connaître le monde des abeilles dans leur diversité et de proposer des actions de préservation des pollinisateurs, les « VIP » du jardin, de la vie sauvage de manière plus générale, principalement en région Lorraine.

Nos abeilles, qu’elles soient sociales ou solitaires, manquent cruellement aujourd’hui d’habitats naturels et de fleurs sauvages. Là sont nos priorités.

Nos actions s’inscrivent dans une démarche DAT : Découvrir, Agir, Transmettre, dans l’esprit des clubs nature et famille de la FCPN (www.fcpn.org) là où on combine l’info juste et sérieuse à l’approche ludique et transversale.

Nous intervenons auprès de tous publics :

  • En scolaire, dès la maternelle (voir rubrique pédagogie)
  • En périscolaire ou clubs nature
  • Collaboration avec des élus sur des projets de territoire : conseils, inventaire simplifié, actions de sensibilisation, chantiers, évènementiels, exposition …
  • Biodiversité en entreprise : co-construction de projets autour d’une nouvelle approche des espaces verts, temps de partage avec les salariés, animation lors de festivités, ..

Pourquoi ?

La France compte près de 570 espèces d’oiseaux sur son territoire. Pour préserver ce grand patrimoine à deux ailes, la France multiple les installations de poulaillers partout où c’est possible ! Vous y croyez ? Bien sûr que non.

Comment pourrait on préserver la diversité en se concentrant sur une seule espèce domestique ?

C’est pourtant exactement ce qui se passe lorsque l’on parle des abeilles. Près de 1000 espèces présentes sur l’hexagone et que fait on partout pour « sauver » les abeilles  ? Réponse :  on installe des ruches d’abeilles domestiques alors que 3/4 des espèces d’abeilles sont solitaires et nidifient dans la terre. Nous nous battons pour une approche plus globale et plus sincère de la préservation des abeilles.

Abeilles domestiques ?

Qu’est-ce qu’une ruche d’ abeilles « domestiques » ? Il fut un temps (très loin), les abeilles à miel, sylvicoles (en forêt) et locales (l’abeille locale noire a disparu à 90%), nichaient dans des troncs d’arbres (pas vraiment carrés les arbres) entre terre et ciel.

Aujourd’hui, les abeilles « domestiques », sélectionnées, hybridées, traitées, perfusées au sucre, inséminées, nichent dans des boîtes en carré en plein cagnard , parfois en plastique, quelques fois à terre même.

quelle honte !

Bien sûr, entre le tronc d’arbre et la ruche en plastique, heureusement il existe toute une gamme de pratiques apicoles plus ou moins « douces »: des amoureux passionnés qui élèvent quelques colonies aux grands producteurs en batterie. On en revient aux poules, décidément !

Mais quelque soit la méthode apicole choisie, l’abeille mellifère ne représente à elle seule qu’une seule espèce parmi le millier d’espèces qui contribue de manière complémentaire à la diversité de nos assiettes et à notre sécurité alimentaire. Aucune à ce jour (en dehors de quelques bourdons en Ile de France et dans les Hauts de France) ne fait l’objet d’un statut de protection malgré une régression avérée.

Illustration Benoit Robin

Préserver des abeilles et des fleurs sauvages

L’enjeu réel de la préservation des abeilles et de leur diversité n’est pas la production de miel. L’enjeu est notre qualité de vie par le maintien d’un service gratuit de pollinisation et plus largement la préservation du patrimoine vivant. Pour s’en assurer, on peut toujours essayer de manger un caillou. Il suffit par ailleurs de connaître le prix d’un essaim aujourd’hui à au moins 150 euros et de voir tous ces nouvelles prestations payantes autour des abeilles pour comprendre que le service de pollinisation coûtera de plus en plus cher au fur et à mesure de la raréfaction et domestication-privatisation des espèces.

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Apicool est également actif dans le Collectif Abeilles Lorraine.

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