Dans les rebords de fenêtre

Les rebords de fenêtre peuvent constituer des « tunnels » de choix pour la nidification de certaines abeilles solitaires dites caulicaules (tiges creuses).

C’est le cas de certaines abeilles maçonnes comme les osmies cornues. Dans ce cas, les loges individuelles des larves sont maçonnées avec de la boue. Ci-dessous à gauche, 2 cellules ont été abîmées lors de l’ouverture de la fenêtre et on voit apparaitre les pains de pollen.

Les anthidies cotonnières peuvent également se retrouver dans le rebord de votre fenêtre. Dans ce cas, les loges sont façonnées par les femelles avec du duvet végétal récolté sur des feuilles d’oreilles d’ours (Stachys ou Epiaire de Byzance) ou de bouillon blanc par exemple. Merci à cette curieuse (et chanceuse) de nature de Nantes qui nous a transmis ces photographies.

Chaque boulette de coton est une loge individuelle d’où sortira l’année prochaine la nouvelle génération d’anthidies cotonnières. 9 loges… elle a bien bossé la petite mère.

 

La femelle est en cours de finir une dernière loge.

 

Le matériau de construction, ici des oreilles d’ours, était juste sous la fenêtre. On aperçoit les petits grattages sous les feuilles.

Voir aussi l’article Une cotonnière dans la fenêtre 

Partager sur Facebook :